Coach professionnelle, j’ai voulu pouvoir faire le lien entre mon métier de coach et une de mes passions : le basket-ball. Aussi, j’accompagne des sportifs de haut niveau dans leur quête de performance et dans leur épanouissement personnel dans la pratique de leur sport.

Très souvent, dans les complexes sportifs, autour des terrains il est facile d’observer une pression permanente sur les athlètes : pression des coaches, des parents, des supporters, de l’enjeu. Cela amène bon nombre de jeunes athlètes ( et moins jeunes…) à des situations de stress débordantes, à une perte de leurs moyens, de confiance en eux et de fait à des performances bien en-deçà de leurs aptitudes générant déception et mal être.

La préparation mentale des sportifs vise à les recentrer sur leurs performances et le plaisir qu’ils visent dans leur pratique sportive.

Elle repose généralement sur la maîtrise de huit outils fondamentaux dont certains résonnent dans la pratique du coaching :

La motivation: mesurer l’état motivationnel du sportif.

Il s’agit ici d’arriver à mesurer son état d’autonomie, de compétence, de plaisir, de progrès et d’engagement à la fois lors des entrainements mais aussi des compétitions. Cette étape est essentielle dans un contexte de préparation mentale et prend parfois plusieurs heures afin d’être aboutie et établie. Elle permet de déboucher sur le deuxième outil : La fixation d’objectifs

La fixation d’objectifs :

Tout comme en coaching, cette étape est primordiale dans la réussite du process de préparation mentale pour aboutir à une amélioration des performances. Il s’agit de définir les objectifs avec beaucoup de précision :  ils doivent être difficiles mais atteignables, parler de résultats mais surtout de moyens. C’est ici que doit s’inscrire une collaboration étroite entre le coach du sportif et son préparateur mental pour qu’il n’y ait pas de dissonance entre les objectifs fixés par le coach et ceux de l’athlète. Un travail sur les moyens est essentiel, ils sont les points de passages indissociables pour atteindre les résultats.

La confiance en soi :

Là encore il existe un vrai lien avec le travail du coach, il s’agira d’évaluer la confiance en soi de l’athlète et de l’accompagner soit s’il y a un manque de confiance en soi soit s’il y a un surcroît de confiance en soi. L’athlète doit prendre conscience de ses points de force et des compétences qu’il a déjà acquises et mettre en place un programme pour en acquérir de nouvelles. Le travail du préparateur mental consistera à lui faire prendre conscience de chacune des nouvelles compétences acquises au fur et à mesure de sa progression.

Les routines :

Quatre territoires sur les huit proposés dans la préparation mentale nécessitent l’utilisation des routines. Il s’agit d’accompagner l’athlète dans la mise en place de ses routines, de l’aider à identifier les actions à choisir et comment les mettre en œuvre.

Le discours interne :

C’est un sujet que nous connaissons également bien en coaching. C’est ce qu’un coaché ou un athlète peut se raconter à lui -même sans vraiment s’en rendre compte ( « je suis vraiment trop nul(le), je ne sers à rien, je ne vaux rien »). Ce discours impacte à la fois l’estime de soi mais aussi la capacité d’action. Il s’agit donc de transformer ce discours interne négatif en discours positif par un processus d’identification puis de remplacement.

L’imagerie mentale :

Elle peut porter sur des outils techniques, le travail sur un geste par exemple et elle va conduire le préparateur mental à accompagner l’athlète à se représenter mentalement le geste idéal par exemple. Mais elle peut aussi porter sur des points de confiance ou de réussite en travaillant davantage sur des sensations ressenties et amener l’athlète à une situation voulue.

La concentration :

Le préparateur mental accompagne ici l’athlète à travailler et à concentrer son attention sur tout ce qui se présente dans l’instant présent et sur lequel il peut avoir une action, qu’il peut maîtriser.

La gestion du stress :

Là encore il existe une vraie similitude avec le coach professionnel. En préparation mentale il s’agit de permettre à l’athlète d’identifier les éléments, les facteurs déclencheurs du stress et ce que celui-ci déclenche en lui. Pour pouvoir ensuite établir une stratégie de remplacement.

Pour conclure, le travail en préparation mentale réalisé auprès de sportifs est, tout comme en coaching, un métier d’accompagnement qui s’appuie à la fois sur l’écoute et la compréhension de l’athlète pour lui permettre de se libérer et de réaliser les performances qu’il souhaite.

Toutefois il est important de souligner que ce travail en préparation mentale n’est pas le seul apanage des sportifs de haut niveau. Il peut tout à fait être utilisé et mise en œuvre dans les coachings d’orientation, le travail post Bilan de compétences pour aborder sereinement les différents entretiens et faciliter la valorisation des connaissances et compétences dans une démarche de recherche d’emploi.

Ces techniques particulières sont mises en œuvre par des coachs professionnels certifiés et peuvent être intégrés dans les accompagnements de E.C.L.O.R.E Bilans et Formations.

Un outil supplémentaire pour que chacun trouve sa place, toute sa place, sa juste place.

Bonjour,
Après cinq années de succès, le décret du 28 décembre 2023 sur la sous-traitance des
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